• 18 novembre 2019

Que faire à Sant’Agatha di Bolognese

Que faire à Sant’Agatha di Bolognese

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Que faire à Sant'Agatha di Bolognese

Par Frédéric Nguyên

Que faire à Sant’Agatha di Bolognese. Rien si vous n’y passez qu’en coup de vent et que l’automobile ne vous intéresse pas. Mais si l’histoire de Lamborghini vous fascine, arrêtez-vous au Musée Lamborghini situé sur Via Modena 12, à Sant’Agatha di Bolognese à 8 minutes à l’Est de Modena. Précisons qu’il n’est pas nécessaire d’être propriétaire d’une Lamborghini pour visiter le musée, pas plus pour visiter l’usine.

Récemment, je suis parti faire l’ascension à vélo de quelques 14 cols importants dans les Dolomites, et comme période de repos en fin de parcours, je suis descendu plus au sud pour visiter les usines de Ferrari, Maserati et Lamborghini autours de Modena. Pour un amateur de belles mécaniques italiennes comme moi, rien de plus beau pour terminer un séjour en Italie. La présente histoire sera réservée que pour Lamborghini.

Après avoir fait un petit 80km à vélo en avant-midi autours de Maranello et Modena, je me dirige vers le nord-est en après-midi en voiture à Sant’Agatha di Bolognese, pour visiter le musée Lamborghini. Au premier coup d’oeil, rien n’a changé depuis que j’y suis venu il y a 5 ans. Ce sont toutes les mêmes voitures au premier niveau, normal, il s’agit également des voitures qui ont marquées l’histoire de Lamborghini. Rien n’a été déplacé en 5 ans un rez-de-chaussée. Au second, les Murcielago, Huracan, Aventador et Sessento ont été ajoutés à l’exposition. Je me présente à l’accueil et je leur demande s’il reste une place pour visiter l’usine, c’est à dire la ligne d’assemblage.

Normalement, il faut réserver longtemps d’avance sur internet puisqu’il s’agit de petits groupes de 12 personnes, recevoir une confirmation et s’y présenter à l’heure prévue. En 2009, c’est ce que j’avais fait mais une fois sur place, pour des raisons de rénovation pour l’agrandissement de l’usine, l’accès aux visiteurs n’était pas permis. Seule la visite du musée était offerte. Cette fois-ci, j’ai simplement demandé, et ils m’ont permis de visiter l’usine moyennant le coût de la visite, qui heureusement inclut la visite du musée.

Dès l’entrée dans l’usine, comme chez Ferrari, aucune photo n’est permise. Tous les visiteurs doivent déposer leurs appareils photos, iPhone, iPad, sacs et sacoches dans des cassiers individuels et barrés.

Dès avoir passé les grandes portes qui mènent directement dans l’usine, dont le Musée est adossé, un châssis en carbone de la Huracan fait office de premier arrêt à notre droite pour nous expliquer l’histoire de la marque, et la nouvelle technologie de collage du carbone pour l’assemblage des châssis des Huracans, premier modèle Lamborghini 100% en carbone.

Devant nous, la ligne d’assemblage de l’Huracan roule en continu entre 8h et 16h durant la semaine. Tout est assemblé à la main, et la visite ne sera limité qu’à la ligne d’assemblage finale, c’est-à-dire que l’on n’y verra pas l’assemblage des châssis, des moteurs, suspensions, tableau de bord, intérieurs et autres sous-assemblages.

La jeune hôtesse nous explique la fabrication de l’Huracan, le modèle de Lamborghini en production depuis mars 2014. Nous y verrons que la ligne complète pour l’assemblage de l’Huracan qui fait un grand U avec plusieurs stations. La ligne d’assemblage du modèle V12, l’Aventador, est située dans une autre aile de l’usine.

Une version UK devant nous à l’avant dernière station est réellement belle, d’un noir métallique scintillant avec un intérieur bi-ton noir et rouge vif, comme je les aime. On y voit des boites de VW partout. En effet, Lamborghini a été acheté par Audi en 1998. La ligne compte une douzaine de stations, à un rythme de 35 min par station. Cette ligne n’a été à 100% de sa capacité qu’après un an de rodage. Au début, un espace sur trois est libre intentionnellement. Chaque employé passe un mois à chaque station. Et ils les feront tous, de cette façon, ils s’assurent de la qualité, étant donné que chaque employé sait quoi et comment faire à chaque étape. En fin de ligne, nous sortons dans l’air d’entreposage extérieur et fin de la visite. À chaque station, l’hôtesse qui s’adresse autant en italien, anglais, français ou allemand, fait une brève description des étapes réalisées et répond aux questions des visiteurs. La visite durera que 45 minutes, trop peu pour un amoureux d’automobile comme moi. Nous n’avons pas vue la sellerie, l’assemblage moteur, les tests qualités, et encore moins la ligne des V12.

Retour au Musée et nous sommes tous libres de visiter à notre rythme les deux niveaux de l’exposition. L’exposition permanente présente les premières 350GT et Miura, et le premier prototype de la Countach dans lequel on peut voir des pièces de monnaies utilisés comme boutons pour maintenir le cuir sur les sièges et le tableau de bord. Au second étage, il y a la Sessento, une édition spéciale ultra légère tout carbone, incluant les jantes des roues. Elle a d’ailleurs été testée par Richard Hammond de Top Gear en 2014 sur le circuit de Monza. 0-100km/h en 2.5 secondes. Il y a aussi un prototype 4 portes de Lamborghini avec des roues de 23po. Énorme comme pantoufles. Elle ne sera jamais produite parce que Porsche a lancé sa Panamera. Et Porsche, Audi et Lamborghini sont toutes sous l’empire VW. Capiché! D’autres prototypes de route et de course des 40 dernières années y sont présentés tout comme quelques moteurs. Il est également présenté le premier VUS de Lamborghini, l’Urus, aux côtés du LM-002, premier VUS de Lamborghini propulsé par le V12 de la Countach et produit à 328 unités entre 1986 et 1993.

Non, je ne suis pas converti. Ce sont maintenant de meilleures voitures depuis qu’Audi a le contrôle sur Sant’Agatha di Bolognese. Ici, il est interdit de dire le nom Ferrari. L’hôtesse parle « de l’autre fabriquant », jamais de Ferrari. Elle ne donne pas non plus des données comparatives avec les « autres ». Elle répond qu’il faut lire les magazines. C’est la règle chez Lamborghini. De toute façon, toute l’information se retrouve aujourd’hui sur le bout de nos doigts.

En sortant de l’usine un peu après 17h, Maranello est sous la noirceur d’un violent orage. Au retour à l’hôtel, les signes du passage de l’orage y sont toujours. Ouf, cette fois-ci, je n’étais pas sur mon vélo.

Si vous désirez prendre un hébergement dans le coin de Modena et demeurer dans la thématique automobile, je vous propose l’Hôtel Maranello Village situé à 8 minutes de l’usine Ferrari et à 25 minutes de Sant’Agatha di Bolognese. L’hôtel appartient à Ferrari et les mécaniciens de l’équipe F1 y logent lorsqu’ils sont à Maranello. Si vous êtes chanceux, vous pouvez même déjeuner avec eux et croiser un pilote au restaurant.

Information :

75€ par personne, du lundi au vendredi de 10h à 16h.
Réservation internet requise.
15€ par personne que pour la visite du musée.
Aucune réservation requise
https://www.lamborghini.com/fr-en/expérience/musée

Hôtel recommandé :

Hôtel Maranello Village
Via Terra delle Rosse 12
41053 Maranello, MODENA, Italie
http://www.hotelmaranellovillage.com

Que faire à Sant'Agatha di Bolognese

Par Frédéric Nguyên

Que faire à Sant’Agatha di Bolognese. Rien si vous n’y passez qu’en coup de vent et que l’automobile ne vous intéresse pas. Mais si l’histoire de Lamborghini vous fascine, arrêtez-vous au Musée Lamborghini situé sur Via Modena 12, à Sant’Agatha di Bolognese à 8 minutes à l’Est de Modena. Précisons qu’il n’est pas nécessaire d’être propriétaire d’une Lamborghini pour visiter le musée, pas plus pour visiter l’usine.

Récemment, je suis parti faire l’ascension à vélo de quelques 14 cols importants dans les Dolomites, et comme période de repos en fin de parcours, je suis descendu plus au sud pour visiter les usines de Ferrari, Maserati et Lamborghini autours de Modena. Pour un amateur de belles mécaniques italiennes comme moi, rien de plus beau pour terminer un séjour en Italie. La présente histoire sera réservée que pour Lamborghini.

Après avoir fait un petit 80km à vélo en avant-midi autours de Maranello et Modena, je me dirige vers le nord-est en après-midi en voiture à Sant’Agatha di Bolognese, pour visiter le musée Lamborghini. Au premier coup d’oeil, rien n’a changé depuis que j’y suis venu il y a 5 ans. Ce sont toutes les mêmes voitures au premier niveau, normal, il s’agit également des voitures qui ont marquées l’histoire de Lamborghini. Rien n’a été déplacé en 5 ans un rez-de-chaussée. Au second, les Murcielago, Huracan, Aventador et Sessento ont été ajoutés à l’exposition. Je me présente à l’accueil et je leur demande s’il reste une place pour visiter l’usine, c’est à dire la ligne d’assemblage.

Normalement, il faut réserver longtemps d’avance sur internet puisqu’il s’agit de petits groupes de 12 personnes, recevoir une confirmation et s’y présenter à l’heure prévue. En 2009, c’est ce que j’avais fait mais une fois sur place, pour des raisons de rénovation pour l’agrandissement de l’usine, l’accès aux visiteurs n’était pas permis. Seule la visite du musée était offerte. Cette fois-ci, j’ai simplement demandé, et ils m’ont permis de visiter l’usine moyennant le coût de la visite, qui heureusement inclut la visite du musée.

Dès l’entrée dans l’usine, comme chez Ferrari, aucune photo n’est permise. Tous les visiteurs doivent déposer leurs appareils photos, iPhone, iPad, sacs et sacoches dans des cassiers individuels et barrés.

Dès avoir passé les grandes portes qui mènent directement dans l’usine, dont le Musée est adossé, un châssis en carbone de la Huracan fait office de premier arrêt à notre droite pour nous expliquer l’histoire de la marque, et la nouvelle technologie de collage du carbone pour l’assemblage des châssis des Huracans, premier modèle Lamborghini 100% en carbone.

Devant nous, la ligne d’assemblage de l’Huracan roule en continu entre 8h et 16h durant la semaine. Tout est assemblé à la main, et la visite ne sera limité qu’à la ligne d’assemblage finale, c’est-à-dire que l’on n’y verra pas l’assemblage des châssis, des moteurs, suspensions, tableau de bord, intérieurs et autres sous-assemblages.

La jeune hôtesse nous explique la fabrication de l’Huracan, le modèle de Lamborghini en production depuis mars 2014. Nous y verrons que la ligne complète pour l’assemblage de l’Huracan qui fait un grand U avec plusieurs stations. La ligne d’assemblage du modèle V12, l’Aventador, est située dans une autre aile de l’usine.

Une version UK devant nous à l’avant dernière station est réellement belle, d’un noir métallique scintillant avec un intérieur bi-ton noir et rouge vif, comme je les aime. On y voit des boites de VW partout. En effet, Lamborghini a été acheté par Audi en 1998. La ligne compte une douzaine de stations, à un rythme de 35 min par station. Cette ligne n’a été à 100% de sa capacité qu’après un an de rodage. Au début, un espace sur trois est libre intentionnellement. Chaque employé passe un mois à chaque station. Et ils les feront tous, de cette façon, ils s’assurent de la qualité, étant donné que chaque employé sait quoi et comment faire à chaque étape. En fin de ligne, nous sortons dans l’air d’entreposage extérieur et fin de la visite. À chaque station, l’hôtesse qui s’adresse autant en italien, anglais, français ou allemand, fait une brève description des étapes réalisées et répond aux questions des visiteurs. La visite durera que 45 minutes, trop peu pour un amoureux d’automobile comme moi. Nous n’avons pas vue la sellerie, l’assemblage moteur, les tests qualités, et encore moins la ligne des V12.

Retour au Musée et nous sommes tous libres de visiter à notre rythme les deux niveaux de l’exposition. L’exposition permanente présente les premières 350GT et Miura, et le premier prototype de la Countach dans lequel on peut voir des pièces de monnaies utilisés comme boutons pour maintenir le cuir sur les sièges et le tableau de bord. Au second étage, il y a la Sessento, une édition spéciale ultra légère tout carbone, incluant les jantes des roues. Elle a d’ailleurs été testée par Richard Hammond de Top Gear en 2014 sur le circuit de Monza. 0-100km/h en 2.5 secondes. Il y a aussi un prototype 4 portes de Lamborghini avec des roues de 23po. Énorme comme pantoufles. Elle ne sera jamais produite parce que Porsche a lancé sa Panamera. Et Porsche, Audi et Lamborghini sont toutes sous l’empire VW. Capiché! D’autres prototypes de route et de course des 40 dernières années y sont présentés tout comme quelques moteurs. Il est également présenté le premier VUS de Lamborghini, l’Urus, aux côtés du LM-002, premier VUS de Lamborghini propulsé par le V12 de la Countach et produit à 328 unités entre 1986 et 1993.

Non, je ne suis pas converti. Ce sont maintenant de meilleures voitures depuis qu’Audi a le contrôle sur Sant’Agatha di Bolognese. Ici, il est interdit de dire le nom Ferrari. L’hôtesse parle « de l’autre fabriquant », jamais de Ferrari. Elle ne donne pas non plus des données comparatives avec les « autres ». Elle répond qu’il faut lire les magazines. C’est la règle chez Lamborghini. De toute façon, toute l’information se retrouve aujourd’hui sur le bout de nos doigts.

En sortant de l’usine un peu après 17h, Maranello est sous la noirceur d’un violent orage. Au retour à l’hôtel, les signes du passage de l’orage y sont toujours. Ouf, cette fois-ci, je n’étais pas sur mon vélo.

Si vous désirez prendre un hébergement dans le coin de Modena et demeurer dans la thématique automobile, je vous propose l’Hôtel Maranello Village situé à 8 minutes de l’usine Ferrari et à 25 minutes de Sant’Agatha di Bolognese. L’hôtel appartient à Ferrari et les mécaniciens de l’équipe F1 y logent lorsqu’ils sont à Maranello. Si vous êtes chanceux, vous pouvez même déjeuner avec eux et croiser un pilote au restaurant.

Information :

75€ par personne, du lundi au vendredi de 10h à 16h.
Réservation internet requise.
15€ par personne que pour la visite du musée.
Aucune réservation requise
https://www.lamborghini.com/fr-en/expérience/musée

Hôtel recommandé :

Hôtel Maranello Village
Via Terra delle Rosse 12
41053 Maranello, MODENA, Italie
http://www.hotelmaranellovillage.com

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